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We like dancing & we look divine.
23 mars 2013

the sun is filling up the room, and I can hear you dreaming.

Mon imaginaire nourri une vie idéale, une existence parfaite dans un cadre idyllique. Il y aurait cette maison aux baies vitrées immenses plongeant dans l'océan, le soleil chaufferait le parquet de chêne tout au long de la journée à travers les vitres mais l'intérieur serait cependant baigné de fraîcheur et d'un parfum de citronnelle et de patte à cookies qui lève dans le four. Les bruits seraient sourds et le silence apaisant, des lilas obscurciraient les lieux au printemps et inonderaient de leurs odeur le jardin d'été des les premières floraisons. Il y aurait de la limonade glacé et des framboises trop mûre posé sur la table de la cuisine et une brise humide et salée déposerait un film collant sur nos peau roussies par le soleil. Quelque part, quelqu'un jouerait du piano, une mélodie douce et légère qui nous projetterais au coeur d'un verger pendant la période de récolte des pêches. Et nous aurions ce goût sucré sur les lèvres. Des rideaux immaculés danseraient dans le vent tandis que des rires d'enfants remonteraient de la plage, en contrebat. Les étagères du salon seraient remplies de livres, d'histoires d'amour et de tragédies. Antigone serait abîmé par le temps et Les petites déesses traineraient toujours sur la table basse du salon. Se sont les histoires que nous lirions pour nous endormir, des histoires de canyon, de rockstar et de volets parmes. Les vibrations de la nuit seraient nos alliées, réconfortantes allées et venue des vagues sur le sable, chaleur du crépuscules et hululements nocturnes nous envelloperaient de leurs bras protecteurs. Nous allumerions des bougies et fumerions des ciragettes sur la terasse pour apréhender l'obscurité et ressentir mieux le monde. Nous parlerions tout bas mais ririons aux éclats et les échos de nos rires se briseraient sur la falaise pour être portés à travers l'espace temps. Les jours seraient longs et caressants et parfois de violents orages éclateraient, nous les regarderions, effrayés, imaginant l'odeur de bitume chaud des villes quand il pleut en été. Notre univers serait doux et les passions sans dangers.

Christina Perri (feat Jason Mraz) - Distance.

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