darling boy, why can't you do the things I like ?
"Je voudrais que le temps passe très vite et ne jamais grandir. Avoir éternellement dix-sept ans, danser sur Dancing Queen, hurler - only seventeen - toute ma vie en pensant que Abba a écrit cette chanson pour moi. Si vous saviez comme j'ai peur de perdre ma jeunesse. Tous mes moments de bonheur sont gâchés à l'idée qu'ils seront source de nostalgie le lendemain." (Nous somme cruels ; p.131). Il y'a ces choses par lesquelles je jure aujourd'hui que je ne saurais remettre en cause tant je m'y attache, y crochetant mes doigt aussi fort que possible, toujours plus fort. Ces sentiments variables qui, un à un, s'empare de moi & me malaxe à leurs guise : La hargne & le déni, l'envie suivit de la rancoeur, les peurs trop nombreuses et les impressions de plénitude. L'amour succulente douleur, la lâcheté aussi parfois. Il y'a les remises en question en échos aux moments de doute & ces voix qui me rassurent, ces mains plaquées contre mon dos qui me poussent et me freinent comme il se doit. N'est il pas légitime, alors, d'aller à contre courant aussi fort soit il ? Refusé d'évoluer davantage et se contenté pleinement d'être figée dans ses 17 ans. N'être que jeunesse et fougue, toujours...& pourtant tout cela n'est attaché qu'à un seul et même processus sans lequel nous ne pourrions goûté au plaisir violent de se sentir vivant : Grandir. La vie est un subtil paradoxe, c'est pourquoi je ne m'y ferais jamais & je suppose sans peine que c'est sans doute mieux ainsi.
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